lundi 7 décembre 2009

Essais sur la littérature et la presse jeunesse


Lire l'article de Véronique Delarue paru dans Inter CDI n° 218 : lien

Lire la présentation de l'ouvrage et la table des matières réduite sur le Forum de BDFI :
http://forums.bdfi.net/viewtopic.php?id=1592

Il est difficile de savoir si plusieurs bibliothèques françaises ont acheté ce livre. en tout cas, voilà une référence qui fait plaisir (puisque le monde anglo-saxon est plutôt difficile à pénétrer) :
http://openlibrary.org/b/OL16425277M/Littérature_de_jeunesse_et_presse_des_jeunes_au_début_du_XXIe_siècle



Lire les présentations des ouvrages par l'excellent "auteur jeunesse" Christian Grenier qui s'est illustré dans la plupart des genres romanesques. Je lisais les nombreuses fictions de l'ami Christian depuis le début des années 70 et mes élèves du collège de Cornimont les appréciaient déjà mais je n'avais pas eu l'occasion de le rencontrer. Cette chance, je l'ai enfin eue en 2004, grâce aux Imaginales d'Epinal où il se trouvait en compagnie de son épouse Annette ! Je rencontrais enfin "Monsieur Science-fiction", expression devenue trop réductrice depuis.

http://www.noosfere.org/grenier/AvisCG.asp?qs_annee=2009&qs_mois=10
http://www.noosfere.org/grenier/AvisCG.asp?qs_annee=2007&qs_mois=10#Avis_151
http://www.noosfere.org/grenier/AvisCG.asp?qs_annee=2004&qs_mois=08#Avis_16




Toutes les illustrations de couverture ont été réalisées par Renaud Perrin

Lire le remarquable dossier réalisé par Catherine Gentile pour le site Ricochet : lien

Voici le bref avis d'un site de littérature populaire :
http://www.bdfi.net/forums/viewtopic.php?id=495

Présentation de l'ouvrage sur le site de Natalecta :
http://www.natalecta.com/livre/217/Un_siecle_de_fictions_pour_les_8_a_15_ans.html

Un siècle de fictions pour les 8 à 15 ans de Raymond Perrin
512 pages ISBN: 2747508676
Editeur: L'Harmattan (Paris)
Genre : essai
Année : 2001


Panorama des auteurs et illustrateurs, des collections de fictions et des éditeurs pour la jeunesse du XXe siècle, cet essai est à la fois un outil de travail et un instrument de culture. Après une introduction-essai et une chronologie des oeuvres antérieures à 1901, l'ouvrage tente une rétrospective de tout un siècle, en prenant en compte le roman policier, le fantastique, le science-fiction et surtout en intégrant la presse juvénile, (avec des tableaux de 1938 à 1998). Des documents annexes présentent les personnages récurrents, les pseudonymes d'auteurs et l'historique des collections.Ce livre de 512 pages ne concerne pas seulement les enseignants, les documentalistes des BCD et des CDI et les bibliothécaires du rayon jeunesse. Outre les amateurs du roman d'aventure, du récit historique, du polar, de la S-F et du fantastique, il intéresse toutes les personnes désireuses de se cultiver. Il comble une lacune de l'édition et constitue une étape vers la constitution d'une Histoire de la littérature pour la jeunesse.
Age : Pour adultes

Ajout personnel le 01/12/2005 pour la nouvelle édition :

Cet ouvrage de 572 pages consacré à la littérature de jeunesse et aux journaux juvéniles constitue un jalon incontournable vers la constitution d’une Histoire du genre. Après une introduction-essai et une chronologie pour les œuvres antérieures à 1901, il dresse le panorama des auteurs, des éditeurs et des collections juvéniles de fictions, suivies au long de leur histoire et replacées dans leur contexte. La rétrospective qui met en évidence la prise en compte progressive du roman policier et du récit historique, du fantastique et de la science-fiction, intègre aussi la presse des jeunes prépubliant parfois des romans. Elle donne, en plus de l’évolution décrite au long du siècle, des tableaux des journaux de 1938 à 1998. La perspective s’étend aux albums illustrés et à la bande dessinée en évoquant l’influence du cinéma et de la télévision. Illustrateurs et dessinateurs sont largement présents. En annexe, outre une bibliographie, le lecteur trouve une liste des héros principaux et des personnages récurrents, les auteurs jeunesse et leurs pseudonymes, un historique des collections au 20e siècle et une table des matières détaillée. Cet essai constitue un précieux outil de travail pour les bibliothécaires du rayon jeunesse, les documentalistes et les libraires, sans pour autant être un panthéon idéal ou un guide prescripteur. Comme la perspective s’étend jusqu’aux extrêmes limites du XXe siècle, et même au-delà, dans le récapitulatif de la chronologie des collections et des éditeurs, l’approche minutieuse de ces collections et des œuvres récentes aident ceux qui veulent partager le plaisir de la lire et amener à la lecture les nouvelles générations. A bonne distance des jugements esthétiques, historiques ou moraux, la rétrospective, fidèle à l’intitulé de son titre, ne s‘autorise aucune impasse et intègre les journaux pour jeunes, avec des tableaux récapitulatifs décennaux de 1938 à 1998. Elle évoque l’album, illustré ou de bande dessinée, en esquissant l’influence du cinéma, de la télévision et des jeux vidéo. Restituant un pan indispensable de la culture actuelle et de notre mémoire, comblant une étrange lacune puisqu’il couvre tout le XXe siècle, le livre veut aboutir au décloisonnement d’une littérature diverse, foisonnante et talentueuse, encore sous-estimée ou mal connue des adultes. L’essai est déjà devenu un ouvrage de référence dans les BCD des écoles primaires, les CDI des collèges et les bibliothèques pour la jeunesse. Il est aussi très présent à l’Université, dans les IUFM et les centres pédagogiques.
Complément indispensable, améliorant et facilitant largement la consultation des 572 pages actuelles, un Index commenté des noms propres, déjà présent dans l’édition 2003, est passé de 48 à 60 pages en 2005. Il donne sur les personnes citées : conteurs, romanciers, illustrateurs, scénaristes ou dessinateurs-scénaristes de B.D, éditeurs et directeurs de journaux ou de collections, personnalités diverses, toutes sortes d’informations complémentaires : dates, titre-clé ou autres activités que celle d’écrivain...

Documents annexes :
- Les auteurs pour la jeunesse et leurs pseudonymes : pp. 471-474
- Héros principaux et personnages récurrents des fictions jeunesse : pp. 475-485
- Chronologie des collections pour la jeunesse au XXe siècle : pp. 486-499
- Bibliographie des ouvrages consultés : pp. 500-503
- Index commenté des noms propres : pp. 513-571


Deux ouvrages sur 3 sont signalés sur le site Eduquer aux médias :
http://eduquerauxmedias.over-blog.com/article-33726429.html

Lire l'excellente critique d'Yvanne Chenouf dans "Les Actes de lecture" n° 102 :
http://www.lecture.org/revues_livres/actes_lectures/AL/AL102/sommaire102.html

Présentation de l'essai Un siècle de fictions par Jean-Luc Buard (extrait)
dans le Bulletin des Amis du Roman populaire LE ROCAMBOLE N° 31, été 2005 (pp. 152-159) :

Raymond Perrin : Un siècle de fictions pour les 8 à 15 ans, 1901‑2000, à travers les romans, les contes, les albums et les publications pour la jeunesse, Harmattan, édition définitive pourvue d'un index, 2003, 511 p. (avec l'index non paginé de 48 p.: 560 p.).
Rappel: 1ère, édition, juin 2001, 503 p., nouvelle édition entièrement revue et corrigée en 2002, 511 p., toutes deux sans index.

Cet ouvrage constitue un minutieux panorama chronologique de toutes les catégories de publications juvéniles. C'est à la fois un répertoire et un outil d'analyse.
Non seulement, il tente le recensement pointilleux de la production d'une manière à la fois claire et particulièrement informée, en produisant une richesse d'information proprement confondante, tendant à l'exhaustivité, mais en plus chaque époque, chaque étape, chaque type de production, de collection, d'édition, voire d'auteur, est situé, mis en perspective, commenté, analysé, avec de surcroît un commentaire synthétique des éventuelles analyses antérieures des critiques et historiens des littératures pour la jeunesse, ou de (histoire du livre et de l'édition.
Pour autant, l'ouvrage n'a pas l'abord ni l’aspect d'une bibliographie ni d'un catalogue. Le lecteur a entre les mains une étude historique et chronologique du domaine, fouillé dans ses moindres recoins avec une aisance d'analyse qui force l'admiration.
L'auteur classe, inventorie et évalue une immense bibliothèque avec méthode. Le résultat est un ouvrage agréable à lire, qui adopte un ton parfois polémique et critique. Les analyses sont pertinentes, basées sur un corpus de littérature secondaire parfaitement maîtrisé, autant sinon plus que le corpus de la littérature primaire, exploré dans tous ses aspects: littératures classiques anciennes et modernes, romans d'aventures, romans populaires, romans policiers, de science‑fiction, bande dessinée, revues et magazines.
Le but de l'auteur est, de ses propres termes, de faire éclater les cloisonnements que subit la littérature de jeunesse en France. Ces cloisonnements sont multiples et vont bien au‑delà des simples problématiques de littérarité ou de paralittérarité, qui n'amusent guère que certains universitaires théoriciens. Ils sont encore plus nuisibles dans la mesure où c'est le destinataire final de la littérature de jeunesse, l'enfant lecteur lui‑même qui en est victime en bout de course.
C'est donc un outil de travail et de connaissance que R. Perrin met à disposi­tion des utilisateurs, et d'abord des prescripteurs, éducateurs, documentalistes et bibliothécaires, mais aussi des étudiants, des libraires, des historiens du livre et de la culture, voire des sociologues.
Ce faisant, il ouvre d'innombrables pistes de recherche, exhume des murs entiers de rayonnages aux couvertures et aux illustrations chatoyantes, et aux con­tenus non moins attractifs.
Après une introduction‑cadre, nous trouvons une chronologie mondiale détaillée de la littérature jeunesse des origines à la fin du XIXe siècle (1900), et l'essai embraye directement sur le début du XXe siècle, et les illustrés en riva­lité avec le roman juvénile. Le livre de prix, les éditeurs provinciaux en déclin, Hachette, Hetzel, avec un rappel constant de l'héritage considérable du XIXe siècle en littérature jeunesse, les illustrés populaires et bon marché (1904), les collections à « 5 centimes», de Bécassine aux lascars du groupe Offenstadt, puis la guerre, la mobilisation et l'exaltation de l'esprit patriotique, l'invention du roman « cinématique », Tallandier, Lafitte, la naissance de la « vraie » BD dans la décennie 1921‑1930, les albums brochés, le renfort catholique, Larousse, les collections Hachette (Bibliothèque verte, Bibliothèque rose, et, moins connues, la Bleue et la Blanche), la collection Maïa (l'abeille) de Stock. Telles sont les étapes des trois premières décennies.
(…)
Au cours de son étude, l'auteur constate souvent les accointances multiples entre roman populaire et roman pour la jeunesse. Les auteurs, les éditeurs, voire les séries sont apparentées, voire identiques. Il est amené à traiter souvent de romans d'aventures et de collections populaires. II insiste d'ailleurs à juste titre, par exemple, sur les romans parus en feuilleton dans le Journal de Mickey. Le roman scout est bien traité dans toute sa diversité, et pas seulement les célèbres collections « Signe de piste ». Bien entendu, la plus grande partie de l'ouvrage s'intéresse aux périodes plus récentes qui ont vu une explosion de la littérature jeunesse, et la période allant des années 60 à 2000 nécessite plus de 300 pages pour être examinée en détail, tandis que les années 1901‑1960 sont traitées dans les 200 premières pages.
Le corpus principal de l'étude est suivi d'une liste des pseudonymes des auteurs pour la jeunesse, d'une liste des «Héros principaux et personnages récurrents des fictions‑jeunesse», d'une chronologie des collections pour la jeunesse au XXe siècle, et d'une bibliographie sommaire des ouvrages consultés. L'index commenté des noms propres permet de rechercher ceux‑ci, qu'ils appartiennent à des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs, directeurs de collection ou autre. Sur une ligne figure le nom, le pseudonyme, éventuellement les dates, un commentaire ou diverses précisions (genre, héros ou titre principal, collection, caractéristique, etc.), et les renvois aux pages où la personne est citée.

Jean‑Luc Buard

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